Mardi 7 avril, 10h, site Grandmont
vendredi 3 avril 2009
Assemblée Générale inter-UFR
Mardi 7 avril, 10h, site Grandmont
lundi 23 mars 2009
Réunions du site Grandmont
dimanche 22 mars 2009
Assemblée Générale Inter-UFR
Lundi 23 mars, 14h, site 2 Lions
Assemblée Générale du site Grandmont
Lundi 23 mars, 12h30, bât. F
vendredi 20 mars 2009
Réforme sur la formation des enseignants repoussé à 2010
Cliquez ici pour voir l'intégralité de l'album.
[Tous droits reservés, nous contacter pour toute demande]
mercredi 18 mars 2009
Manifestation Générale Nationale
Jeudi 19 mars, 9h30 pl. La Liberté
A cette occasion, le président de l'université de Tours invite à une matinée blanche et à ne pas effectuer les relevés d'absences aux cours et TD (sauf TP et pharmacie/medecine). Voici l'email du président :
Cher(e)s collègues (BIATOSS, enseignants et enseignants-chercheurs), cher(e)s étudiantes et étudiants,
Afin de permettre au plus grand nombre de s'exprimer à l'occasion de la manifestation nationale de demain 19 mars, j'ai décidé d'accorder à l'ensemble du personnel et des étudiants une matinée "blanche". Chacun aura alors le choix de manifester ou d'assurer son service.
Dans le même esprit et pour permettre aux étudiants qui le souhaitent de participer aux manifestations nationales, j'ai décidé, en accord avec les directeurs de composantes, de suspendre les relevés d'absence, sauf pour les TP et pour les enseignements de médecine et pharmacie.
Loïc Vaillant
mardi 17 mars 2009
Information en début de cours
RENDEZ-VOUS mercredi 18, 13h45 à la Maison Des Etudiants!
lundi 16 mars 2009
Images de manifestation "De la maternelle à l'université"
samedi 14 mars 2009
Assemblée Générale Inter-UFR
Lundi 16 mars, 10h30, dpt. Musicologie
jeudi 12 mars 2009
Sensibilisation sur le site Grandmont
Nous avons besoin de vous tous pour massifier le mouvement. Les rendez-vous sont donnés :
- Vendredi 13 mars, 9h30 à la Maison Des Étudiants pour organiser les débrayages,
- Lundi 16 mars, 7h45 à la Maison Des Étudiants pour lancer les débrayages.
mardi 10 mars 2009
Manifestation "De la maternelle à l'université"
"De la maternelle à l'université"
Mercredi 11 mars à 14h30, pl. La Liberté
Étudiants, chercheurs, personnels BIATOSS et enseignants de tous les cycles, venez nombreux pour être entendus!
samedi 7 mars 2009
Assemblée Générale Inter-UFR
Lundi 9 mars, 14h
Amphi F21, site Grandmont
Et à 9h, rendez-vous devant le bâtiment F pour une action symbolique.
vendredi 6 mars 2009
Projet de nouveau décret sur les Enseignants-Chercheurs
mercredi 4 mars 2009
Manifestation
Jeudi 5 mars, 14h départ pl. La Liberté
Venez nombreux pour que nos revendications soient entendues et écoutées!
mardi 3 mars 2009
Assemblée Générale Unitaire Inter-UFR
Mercredi 4 mars à 14h, IUT Luthier (TN)
Venez nombreux pour debattre et voter les suites de la grève universitaire. Accès en bus depuis le campus Grandmont : Ligne directe #11 [direction Petite Arche] de "Boulevard de Chinon" à "IUT" ou correspondances jusqu'à Jean Jaurès puis ligne #8 [direction Petite Arche] jusqu'à l'arrêt "IUT".
lundi 2 mars 2009
Bilan d'Assemblée Générale du site Grandmont
Le premier point concerne les informations et nouvelles parues lors de la semaine du 23 février. Un enseignant indique que si la Ministre a affirmé qu’il n’y aurait pas de suppressions d’emplois dans les Universités en 2010 et 2011, les suppressions prévues dans les organismes de recherches pour ces deux années restent à l’ordre du jour tout comme celles annoncées pour 2009 dans l’enseignement supérieur et la recherche. Il rassure ironiquement en indiquant que Valérie Pecresse dit vouloir ré-écrire le décret... sans que l'on sache lequel ni comment. [voir caricature en fin d'article]
S'ouvre alors le débat sur les suites possibles du mouvement après trois semaines de grève et constatant le très faible taux de mobilisation sur le site Grandmont. Une enseignante fait trois propositions de vote :
- Arrêt ferme de la grève et reprise des cours.
- Fin de la grève pédagogique (grève administrative maintenue), tenue régulière (1 à 2 fois par semaine) de réunions liant information et débats, et participation aux actions et manifestations sur Tours.
- Reprise de la grève totale jusqu'alors suspendue.
Un autre enseignant affirme qu'il serait possible d'annuler les examens de la première session pour maintenir la pression le cas échéant.
Les étudiants font part de leur inquiétude : ils ne pourront plus se mobiliser s'ils ne sont plus "couverts" par la grève des enseignements. En effet, les relevés de présence aux TD et TP les empêchera de participer aux actions et manifestations. Une enseignante propose qu'il soit fait la demande au conseil d'UFR de ne pas relever les absences les jours de mobilisation.
Un enseignant propose une journée de grève le jeudi 5 pour participer à la manifestation qui aura lieu à partir de 14h. Cette proposition est adoptée.
------- fin de séance -------
Propositions et résultats de votes de l'assemblée :
- Arrêt total de la grève : REJETÉ
- Reprise des cours, maintient de la grève administrative et participationsaux actions de mobilisation : ADOPTÉE
- Reprise de la grève totale : REJETÉE
- Journée de grève le jeudi 5 mars pour journée nationale de manifestation : ADOPTÉE
dimanche 1 mars 2009
Assemblée Générale Unitaire du site Grandmont
Lundi 2 mars, 8h, bât. F
dimanche 22 février 2009
Communiqué de la Coordination Nationale Universitaire du 20 février 2009
- 24 février : multiplier les actions en direction du public.
- 26 février : journée nationale de manifestations.
- 5 mars : journée nationale de manifestations. Par ailleurs, si nos exigences ne sont pas satisfaites à cette date, nous appelons à la démission de toutes les charges administratives non électives et au refus de participation aux jurys (bac, BTS, DUT, Capes-Agreg, session de printemps?) et à pratiquer l'obstruction dans le cadre des mandats électifs.
- 6 mars : Prochaine AG de la Coordination nationale à Paris 12 (peut-être avec Marne-La-Vallée).
- 7 mars : Rassemblement de la maternelle à l'université
- 10 mars : Grande manifestation nationale "de la maternelle à l'université" à Paris.
- 12 mars : Appel à soutenir et à participer à la coordination nationale des laboratoires.
- 19 mars : Appel à la journée de mobilisation nationale intersyndicale et interprofessionnelle.
- Développer la grève active, des cours alternatifs, les interventions dans les lieux publics, voir leur occupation.
- Boycott des expertises AERES et ANR, boycott des audits des Universités pour le passage à l'autonomie. Envoi d'une lettre de la coordination.
- Blocage des conseils centraux qui prévoient de remonter les maquettes.
- Participation aux Journées en mars à Bruxelles en relation avec la stratégie de Lisbonne et de Bologne.
- Voter le principe d'une caisse de grève avec les BIATOSS et les ITA, le primaire et le secondaire.
- Appel aux chefs de service administratifs pour ne pas remonter le recensement des grévistes.
- Délégation à la coordination étudiante à Angers.
jeudi 19 février 2009
Bilan de l'assemblée générale inter-UFR du 19 février
- Tanneurs : La mobilisation dure depuis début février. En plus des assemblées, des visites dans les sites du secondaire ont été organisées.
- 2 Lions : Lors de la dernière AG ensgeinante, un comité de grève composé de représentants de chaque filière a été mis en place. Ce comité à rédigé le texte "Proposition pour l'université française". La grève n'est plus permanente mais effectuée une journée par semaine.
- IUT [Tours N] : La grève dure depuis trois semaines, des barrages filtrants sont organisés pour distribuer des tract et communiquer. Les médias sont conviés à chaque évènement.
- Musicologie : Les étudiants et enseingnants sont mobilisés bien que peu nombreux. Ils organisent des tables d'information, écrivent des chansons pour les manifestations et ont mis en place un comité de grève.
- Grandmont : voir l'article bilan de l'assemblée générale de Grandmont du 17 février.
- Élargissement de la plateforme commune de revendications à l'ensemble du monde de l'éducation : ADOPTÉE
- Ajout à la plateforme commune de revendications du retrait de la réforme sur la L1 santé : REPORTÉ
- Prochaine AG unitaire inter-UFR le mercredi 4 février 2009 : ACTÉE
mercredi 18 février 2009
Journée Nationale de Mobilisation
Rassemblons-nous pour la défense du service public d'enseignement :
Jeudi 19 10h, site des 2 Lions, amphi D
Assemblée suivie d'une
manifestation, départ à 14h pl. La Liberté.
mardi 17 février 2009
Bilan de l'assemblée générale de Grandmont du 17 février
- La rédaction d'une motion revendicative concernant le conseil d'UFR ordinaire du vendredi 20 février et un appel à se présenter en nombre devant la salle du conseil,
- La rédaction d'une motion invitant les enseignants à vérifier et transmettre à l'administration les listes de présence des étudiants boursiers pour le premier semestre,
- La rédaction d'une motion de soutient aux enseignants-chercheurs travaillant en relation avec l'entreprise STMicroeletronics,
- La poursuite de la grève jusqu'au vendredi 20 février 2009 et la suspension de la grève durant la pause pédagogique. (Pour : 58 dont 18 enseignants, Contre : 24 dont 6 enseignants, 6 ABST et 1 N3PAV)
- Le vote à bulletin écrit sur demande lors des prochaines assemblées.
La prochaine assemblée générale sur le site Grandmont se tiendra la lundi 2 mars 2009 à 8h.
lundi 16 février 2009
Assemblée Générale Etudiante inter-UFR du 16 février 2009
- Bilan de la Coordination Nationale Universitaire
- Bilan local
- Retours des commissions
- Perpectives et votes
Après lecture de l'appel de la coordination nationale étudiante par les mandatés de l'université de Tours, ceux-ci nous rapportent que de nombreux représentants des autres universités soutiennent les revendications de leurs syndicats et/ou partis et non celles de leurs Assemblées locales. Il est donc important pour l'AG Tours de continuer à fixer clairement qui doit la représenter et avec quel mandat.
- IUT Tours Nord : La mobilisation est forte, et des tables d'information sont en place.
- 2 Lions : La première AG étudiante s'est tenu ce lundi matin et était principalement informative. 10 Enseignants étaient présents
- Tanneurs : L'assemblée Générale des personnels inter-UFR a instauré un comité de liaison et appelle à une assemblée générale unitaire inter-UFR le jeudi 19 février à 11h, amphi A.
- Département de sociologie : les enseignants ont voté la fin de la grève.
S'en suit un point sur les commissions :
- Action : La commission désirer faire soumettre des moyens d'action au vote de l'assemblée. La question est portée au point "perspectives" de l'odre du jour.
- Externe : La commission organise des diffusions de tracts à destination du public et invite à une assemblée publique le 5 mars 2009.
- Interne : Ce vendredi 13, la commission a rédigé un tract explicatif au format A5, 4 pages à destination des étudiants non encore mobilisés [retrouvez ce tract ici]. Ce tract sera soumis au vote de l'assemblée pour distribution.
- Animation : La commission, réunie chaque matin sur l'esplanade des Tanneurs, organise une vente de café et de thé à tarif libre au profit du fond de mobilisation. La commission souhaite de même reprendre la pièce de théâtre écrite par l'université de Grenoble pour organiser une représentation au profit du mouvement.
Après le bilan, le débat sur les perspectives est ouvert. La commission action souhaite faire voter ses principes d'action : blocages de lieux publics, occupations de lieux publics, gratuité forcée de services, actions symboliques spectaculaires, refus de chercher ou d'initier la violence, et détournement de matériel réversible (pas de dégradations sur le long terme). Tous ces points sont adoptés par l'assemblée.
C'est donc logiquement que l'assemblée adopte la proposition d'action symbolique émise par la commission action. Les étudiants sont invités à se réunir mardi 17 à 13h30 devant la salle Thélème. L'action sera suivie d'un debriefing (vers 17h)
Durant le débat plusieurs étudiants évoquent la possibilité de bloquer des sites de l'université. Le vote qui s'en suit n'acte pas cette proposition, mais adopte la mise en place d'un barrage filtrant le mardi 17 février au matin sur le site des Tanneurs. Les étudiants volontaires y sont attendu à 7h. Par la même l'assemblée légitimiste le tract de la commission externe. Celui-ci sera diffusé lors du barrage.
Le comité de liaison propose une assemblée générale unitaire et inter-UFR le jeudi 19 février à 10h dans l'amphi D du site des 2 Lions, suivie d'une manifestation à 14h. Cette proposition est adoptée.
Un étudiant intervient ensuite pour proposer la réquisition du bloc Thélème : les étudiants seraient seuls à gérer l'utilisation des amphis Thélèmes, A, B et C du site des Tanneurs. L'assemblée adopte cette proposition.
Enfin le vote principal concerne la reconduction de la grève jusqu'au lundi 2 mars 2009, adoptée à la majorité absolue. Une assemblée générale se tiendra ce même jour, l'heure reste à définir.
------- Fin de séance -------
Propositions et résultats de votes de l'assemblée :
- Blocage du site des Tanneurs dès le 17/02 : REJETÉ [53 Pour, 90 Contre, 75 Abs, 9 N3PAV]
- Etablissement d'un barrage filtrant: ADOPTÉ
- Distribution du tract de la commission externe lors du barrage :ADOPTÉE
- Action symbolique spéctaculaire le mardi 17 : ADOPTÉE
- Assemblée Générale Unitaire et inter-UFR le jeudi 19 : ACTÉE
- Réquisition du bloc Thélème dès le mardi 17 : ADOPTÉE
Assemblée Générale Unitaire du site Grandmont
Mardi 17 à 10h, bât. F
Tract : Etudiants, mobilisons-nous!
Mais quand les médias parlent de ce mouvement de grogne, ils oublient bien souvent de dire que cette inquiétude est partagée par nombres d'étudiants. Ainsi, à travers les universités de tout le pays, des Assemblées Générales étudiantes se sont tenues ces derniers temps, rassemblant des milliers d'étudiants soucieux quant à leur situation et à l'avenir de l'enseignement.
Le constat que peuvent faire tous les étudiants aujourd'hui n'est guère positif.
D'un coté, notre situation économique et sociale ne cesse de se dégrader, avec notamment une hausse du cout de la vie, des loyers, des frais d'inscription, mal compensée par des aides sociales insuffisantes en nombre et en qualité. La conséquence de tout ceci est donc une explosion du salariat étudiant, avec de plus en plus de difficultés pour mener sereinement nos études. Aujourd'hui, 51% des étudiants doivent se salarier en concurrence de leurs études, 100 000 étudiants vivent en dessous du seuil de pauvreté...
Dans le même temps, le gouvernement remet gravement en cause la qualité de nos études et nos outils de formation. La loi Liberté et Responsabilité des Université, mise en place l'an dernier malgré de fortes résistances étudiantes, a ouvert un boulevard à la casse des Universités, à leur libéralisation et à leur mise en concurrence. Les réformes s'enchainent, avec comme seuls objectifs la baisse des coûts et la rentabilité, au profit d'intérêts privés et sur le dos des étudiants et personnels, enseignants ou non. Il s'agit ici d'une totale remise en cause de la mission de service public de l'Université.
Nous, étudiants, refusons de voir la dégradation de nos conditions de vie et d'études comme un progrès. Nous avons donc décidé de nous mobiliser pour défendre nos droits et en conquérir de nouveaux. Plusieurs Assemblées Générales ont déjà réuni des milliers d'étudiants partout en France. A Tours, un millier de personnes s'est déja réuni plusieurs fois dans l'amphithéâtre Thélème pour construire une lutte étudiante.
Nous sommes déterminés à nous battre pour ne pas laisser casser l'Université et la condition étudiante. Nous vous appelons à nous rejoindre dans les AG et les actions pour faire triompher ensemble les revendications étudiantes développées collectivement (voir ci-dessous).
Dans ce processus, la loi Liberté et Responsabilité des Universités, a marqué une étape. Cette loi a réduit la démocratie universitaire et donné des pouvoirs étendus au président, notamment sur les questions de recrutement ou de gestion financière. Elle fait de l'Université la gestionnaire de ses locaux et l'encourage à développer des financements privés par le biais de fondations, accroissant de ce fait les inégalités de financement et donc la concurrence entre les Universités.
De cette loi LRU a découlé d'autres réformes allant dans ce sens d'une libéralisation accrue de l'Université et d'une mise en concurrence des Universités et des personnels entre eux.
Ainsi, la réforme du statuts des enseignants chercheurs, qui va les obliger à se vendre aux Universités, n'est qu'une conséquence de la LRU et du rôle accru du président.
Quant au plan Campus, il prévoit d'accorder d'importants financements à seulement 10 pôles universitaires d'élite en France, renforçant par là les inégalités entre universités ainsi qu'entre étudiants, tous n'ayant pas la possibilité d'aller faire leurs études dans ces pôles d'excellence...
Avec la réforme de masterisation des concours, tous n'auront pas non plus la possibilité d'enseigner. En effet, la fin des IUFM s'accompagne de la suppression de l'année de stage rémunérée, ce qui obligera l'étudiant à se payer une année d'études supplémentaire. De plus, cette réforme entrainera une formation d'enseignant beaucoup plus théorique, en déconnexion avec les réalités de l'enseignement.
Le plan Réussite en Licence, de son côté, prévoit de transformer la licence dans le sens d'une hyper spécialisation et d'une adaptation des formations aux besoins des entreprises locales, et annonce à terme la disparition de certaines filières. De plus, il substitue à des heures d'enseignement des heures de tutorat dispensées par des personnels contractuels non qualifiés, accentuant de ce fait la précarité.
La LRU a permis également une modification des critères de financement de l'Université. Le passage de la norme SAN REMO à la norme SYMPA diminue la part liée aux besoins réels de l'Université pour développer un financement basé sur les résultats, la compétitivité des Universités (taux d'insertion professionnelle, présence aux examens), accroissant encore d'avantage les inégalités.
Toutes ces réformes vont dans un même sens de dégradation de nos conditions d'études pour servir les intérêts de quelques uns. Nous refusons de n'être qu'une variable d'ajustement dans le jeu des entreprises. Nous voulons une Université plus démocratique, qui délivre de vrais diplômes ayant une valeur reconnue au niveau national ; un réel service public d'enseignement supérieur, de qualité et au service de tous.
Les dépenses liées directement aux études ne cessent d'augmenter. Ainsi, à la rentrée 2008-2009, les frais d'inscription ont augmenté de 2,5% en licence et de 5% en master et doctorat. En parallèle à cela, le coût de la vie suit une même progression, et la crise économique ne fait qu'aggraver la situation.
Ainsi, il devient de plus en plus difficile de se loger : le nombre de logements universitaires proposé est dérisoire, à peine 150 000 places en Cité U sur toute la France pour plus de 2 millions d'étudiants, et le coût des locations chez des particuliers, sans compter les frais d'agence, ne cesse d'augmenter. Alors qu'une politique de rénovation et de construction de logements serait possible, le gouvernement préfère se moquer des étudiants en proposant de les loger dans des containers et en supprimant l'allocation ALINE de 300€ pour un premier logement.
Mais les dépenses d'un étudiant, ce ne sont pas juste un logement et des frais d'inscription, il faut aussi se nourrir, se soigner, se déplacer...ce qui devient de moins en moins évident.
Face à cette situation, le système de bourse actuel ne semble plus être une solution satisfaisante : seulement 30 % des étudiants y ont accès alors que plus d'un million en fait la demande chaque année. De plus, la modification des critères de calcul des points de charges qui a accompagné l'an dernier la mise en place d'un sixième échelon a entraîné une perte de plusieurs échelons pour de nombreux étudiants à la rentrée 2008.
De manière générale, le système des bourses, basé sur les revenus parentaux, ne répond pas aux aspirations légitimes de la jeunesse à l'autonomie. Aujourd'hui, c'est tout le système des aides sociales étudiantes qui est à revoir.
Mais face à cette situation, le gouvernement se contente cyniquement d'inciter les étudiants à s'endetter auprès des banques ou de développer des bourses au mérite, véritables instruments de reproduction sociale.
La situation actuelle ne nous satisfait plus : les étudiants ne sont pas des enfants et ne devraient pas avoir à faire l'aumône à qui que ce soit ; nous voulons également pouvoir nous consacrer pleinement à nos études et ne pas être contraints à des "jobs étudiants" aliénants. Aussi, nous voulons un véritable statut social étudiant, accompagné d'un revenu nous permettant une véritable autonomie. Nous voulons pouvoir étudier dans des conditions sereines.
Cela signifie donc également pouvoir étudier sans la peur d'être expulsé à tout moment. Aussi nous voulons que l'obtention d'une carte d'étudiant donne automatiquement droit à une carte de séjour à tous les étudiants étrangers.
Générale des Etudiants de Tours
L'Assemblée Générale des Etudiants de Tours, en toute indépendance des syndicats, organisations politiques, sectes et groupes affinitaires, a voté des revendications qui lui sont propres et qu'elle entend porter et polpulariser. Nous entendons par la lutte obtenir satisfaction de ces revendications, pour un enseignement supérieur de qualité au service de toutes et tous. Nos revendications se développent principalement sur deux axes : l'avenir de l'enseignement supérieur et la situation sociale étudiante.
- Pour la défense et le développement du service public d'enseignement supérieur
- Pour l'abrogation de la loi Liberté et Responsabilité des Universités (LRU), socle de toutes les attaques actuelles contre l'enseignement supérieur.
- Pour l'abrogation du Plan Réussite en Licence.
- Pour l'abrogation du Plan Campus.
- Pour l'abrogation de la réforme de masterisation des concours de l'enseignement. -Pour l'abrogation du décret portant sur le statut des enseignants-chercheurs.
- Pour un financement de l'Université en fonction des besoins et non des résultats, pour l'abandon du système SYMPA.
- Pour un cadrage national des diplômes.
- Pour la titularisation des personnels contractuels et une embauche massive de personnel non précaire.
- Pour l'intégration des Classes Prépa et des Grandes Ecoles aux système universitaire.
- Pour la défense et l'amélioration des conditions de vie des étudiants
- Pour un véritable statut social étudiant accompagné d'une réelle remise à plat du système d'aides sociales.
- Pour la supression des frais d'inscription dans l'enseignement supérieur. -Pour les étudiants étrangers, l'obtention d'une carte d'étudiant donne automatiquement droit à une carte de séjour.
- Pour une politique de rénovation et de construction de logements étudiants.
- Pour une gratuité de l'accès aux soins pour les étudiants.
- Pour une nourriture bio au RU sans augmentation du prix des repas.
Assemblée Générale des Étudiants de Tours
Les revendications qui sont actuellement les nôtres sont susceptibles d'être modifiées dans de futures Assemblées Générales. Nous appelons l'ensemble des étudiants, mobilisés ou non, à les mettre au débat, à les discuter, à réfléchir dessus, à se les réapproprier et à nous rejoindre dans la lutte pour les faire triompher.
Assemblée Générale Etudiante
lundi 16 à 12h30 bât F
- Masterisation : la précarisation de l’enseignement,
- La dégradation des conditions d’études,
- Les revendications étudiantes,
- Vos suggestions et questions sont les bienvenues.
dimanche 15 février 2009
Coordination Nationale Etudiante du 14 et 15 février 2009
Ci-dessous la motion de la coordination étudiante :
Nous, étudiants de 63 universités réunis en coordination nationale à Rennes les 14 et 15 février, appelons à amplifier la mobilisation sur les universités par la grève réelle et reconductible des étudiants.
Les enseignants chercheurs exigent le retrait du projet de décret qui vise à transformer profondément leur statut. Cette réforme fait de l’enseignement une sanction. Cela va réduire considérablement la qualité des enseignements, donc celle de nos diplômes et donc celle de nos conditions de travail. L’enseignement supérieur est frappé par une série d’attaques majeures. Depuis plusieurs années et en particulier depuis l’adoption en catimini de la Loi LRU en 2007, contre laquelle s’était mis en place une forte mobilisation étudiante, une série de mesures visent à transformer profondément l’enseignement supérieur. Les objectifs de la classe dirigeante sont simples : soumettre les universités à des logiques de compétitivité, de rentabilité, les mettant en concurrence les unes avec les autres, les obligeant à recourir aux financements privés.
Nous, étudiants mobilisés, refusons la privatisation des universités et la soumission aux intérêts privés, nous refusons le développement d’un enseignement supérieur à deux vitesses. Nous refusons de nous voir délivrer des diplômes qui ne protègent pas dans le monde du travail et qui conduisent à la précarité. Nous ne serons pas de la chair à patrons.
La LRU est le cheval de bataille commun aux étudiants enseignants et personnels. C’est derrière le mot d’ordre de l’abrogation de la LRU que le mouvement pourra s’unifier. Face aux attaques actuelles contre l’enseignement supérieur, nous devons bloquer les suppressions de postes et exiger le retrait des réformes suivantes :
- la LRU
- celle dite du recrutement et de la formation des enseignants
- celle dite de l’allocation des moyens
- celle du statut des enseignants chercheurs
- celle du contrat doctoral unique
Le mouvement contre le CPE et la Loi sur l’égalité des Chances a démontré que seule la lutte paie. La mobilisation en cours démontre la volonté de ne pas laisser passer la casse du service public d’enseignement supérieur. Les étudiants doivent s’engager dans la lutte pour défendre les facs, les diplômes et les conditions d’études. Pour gagner sur l’ensemble des revendications, nous avons besoin de généraliser la mobilisation étudiante, de la doter de revendications propres sur lesquelles il est possible de gagner. La semaine qui vient doit permettre de faire passer la mobilisation étudiante d’une mobilisation de solidarité passive à une grève majoritaire, réelle et active des étudiants, seule à même de stopper la logique de libéralisation et de casse du service public d’enseignement supérieur. Aujourd’hui, nous devons amplifier la mobilisation étudiante par la grève, les manifestations, la convergence des luttes.
La mobilisation étudiante doit se poursuivre dans la perspective de généraliser la grève à d’autres secteurs. Après la réussite de la journée de grève et de manifestation du 29 janvier, nous appelons au soutien de toutes les luttes en cours. Nous appelons d’ores et déjà à la nouvelle journée de grève et de manifestation interprofessionnelle à l’appel des syndicats de salariés le 19 mars prochain.
Sans attendre, nous devons poursuivre la grève étudiante, c’est-à-dire la cessation totale et reconductible des cours. Nous appelons à une journée nationale d’action étudiante le Mardi 17 février, nous appelons à une journée nationale de grève et de manifestation étudiante le Jeudi 19 février.
mercredi 11 février 2009
Motion de la Coordination Nationale Universitaire du 11 février 2009
Motion 1
Comme celles du 22 janvier et du 2 février 2009, la Coordination Nationale réunie le 11 février 2009 condamne la mise en place d’une politique d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la recherche, la précarisation des personnels de toutes catégories, enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, BIATOSS et ITA, notamment au travers de l’individualisation des carrières, de la mise en place du nouveau contrat doctoral et des suppressions d’emplois. Cette politique menace les conditions de vie, la formation et l’avenir des étudiants. La Coordination Nationale constate que toutes ces contre-réformes résultent de la loi LRU et du pacte sur la Recherche. En conséquence, elle demande en urgence que la communauté universitaire et le monde de la recherche soient consultés sur une nouvelle loi garantissant démocratie, collégialité, indépendance, liberté et égalité entre les universités et les domaines de recherche, car l’Université n’est pas une entreprise et le Savoir n’est pas une marchandise. Elle exige le rétablissement des postes supprimés, un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les grands organismes de recherche, dont elle refuse le démantèlement. Elle soutient les mobilisations en cours. Elle constate que les ministères n’ont toujours pas retiré :
la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants du premier et du second degrés.
le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs.
En conséquence la Coordination Nationale appelle l’ensemble des universités et des laboratoires à rejoindre le mouvement de grève totale, reconductible, illimitée, déjà engagée dans de très nombreuses universités.
Motion 2
La Coordination Nationale constate l’amplification et l’élargissement de la mobilisation à toute la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle se félicite de l’appel de la Sorbonne lancé par des présidents d’université et invite tous les présidents à se rallier à ce texte. Elle condamne le caractère systématique, idéologique et économique de toutes les réformes engagées par le gouvernement : c’est toute sa politique de la recherche et de l’enseignement supérieur qui est mise en cause. La coordination dénonce la série de « réformes » que le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et le ministère de l’Education Nationale ont engagées à la hussarde sans aucune négociation :
la loi LRU et le pacte de la Recherche
la transformation radicale des organismes de recherche en agences de moyens
la réforme de l’allocation des moyens aux établissements qui renforce la concurrence entre eux (modèle dit « Sympa »)
le pilotage, par le pouvoir politique, de la Recherche et de l’Université
la précarisation des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche et la remise en cause des statuts nationaux (EC, BIATOSS, ITA, PRAG, PRCE…)
le démantèlement des concours nationaux de recrutement des enseignants du premier et du second degrés, et le projet de « masterisation » de la formation des enseignants
le projet de contrat doctoral
l’abandon de la définition nationale des DUT ainsi que du fléchage des moyens des IUT et des IUFM.
la réforme du système de bourse sur critères sociaux
Il apparaît clair que les attaques contre l’université ne sont qu’un élément d’une politique plus générale de destruction du service public d’éducation de la maternelle au supérieur, comme en témoigne la remise en cause de la laïcité par les accords Kouchner avec le Vatican. La Coordination Nationale appelle donc à la convergence des revendications de la maternelle à l’enseignement supérieur. Elle invite les enseignants du premier et du second degrés et leurs organisations syndicales à rejoindre ce mouvement. Elle appelle à l’ouverture d’un grand débat national sur l’ensemble des dossiers contestés à l’heure actuelle et qui concernent l’ensemble de la société française.
Motion 3
Tant que ses revendications ne sont pas entendues, la Coordination Nationale maintient ses actions, à commencer par la grève. Elle appelle les confédérations syndicales à soutenir ces revendications le 18 février, lors de la rencontre avec le chef de l’Etat.
Pour renforcer le mouvement de grève initiée le 2 février, et parfois plus tôt, la Coordination Nationale appelle à des formes d’actions diversifiées qui peuvent s’inscrire dans le calendrier suivant :
le jeudi 12 février, l’AG qui se tiendra au CNRS (siège parisien) à 10H doit rassembler le plus largement possible.
le vendredi 13 février, à 15h, cérémonie de non remise symbolique des maquettes dans les différents rectorats et au ministère, assorties de « cœurs » comme autant de preuves d’amour pour la ministre.
le mardi 17 février, journée massive d’information (distribution de tracts, RV communs) dans les gares.
le jeudi 19, journée nationale de manifestations. La Coordination Nationale propose en outre l’organisation d’une manifestation nationale réunissant l’ensemble du personnel éducatif à une date proche (fin février ou début mars).
Dès maintenant, la Coordination Nationale appelle à signer le moratoire sur les expertises de l’ANR et de l’AERES (à l’appel de SLR et du C3N), à tenir et à renforcer son engagement du 2 février : « l’Université et la Recherche s’arrêtent ».
La prochaine AG de la Coordination Nationale aura lieu le vendredi 20 février à Paris Ouest Nanterre. Nous mettons à l’ordre du jour de cette AG une démission de nos fonctions administratives.
Motion 4
La Coordination Nationale condamne catégoriquement les violences policières contre la communauté universitaire, qui défend pacifiquement ses revendications légitimes. Elle dénonce la présence policière sur les campus.
mercredi 4 février 2009
Motion du congrès de Tours
- le retrait du projet actuel de décret modifiant le décret n° 84-431 du 6 juin 1984 fixant les dispositions statutaires communes applicables aux enseignants-chercheurs ;
- l’ouverture de négociations par le ministère avec toutes les instances et organisations représentatives de la communauté universitaire portant conjointement sur le décret statutaire et sur le décret CNU.
- Le congrès de l’université de Tours, à la suite des recommandations du CEVU, décide de ne pas transmettre les maquettes des nouveaux masters. Il demande que soient retirées les nouvelles dispositions affectant les concours de recrutement des enseignants pour que s’ouvrent des négociations permettant la reconnaissance des qualifications des enseignants du primaire et du secondaire.
- Le Congrès invite à une demi-journée "ouverte" sans enseignement, propice à l’élaboration de propositions alternatives, pour diffuser informations et analyses sur la situation actuelle qu’il estime très préoccupante le lundi 9 février après-midi. Il appelle à une journée "blanche" le mardi 10 février dans le contexte de l’appel à une manifestation nationale des universités et de la recherche. Il invite à la non participation aux travaux ordinaires des conseils de l’université, au report des délibérations de jurys et à la suspension, jusqu’à la pause pédagogique, des relevés d’absence des étudiants.
mardi 3 février 2009
Revendications étudiantes
- Le retrait de la réforme sur le statut des enseignants-chercheurs et personnels BIATOSS,
- La titliarisation des personnels BIATOSS et des vacataires et l'arrêt des suppressions de postes accompagnés une large campagne de recrutement,
- L'abrogation de la réforme de masterisation des concours de l'enseignement,
- L'abrogation de la loi LRU, des plans campus et licence,
- La garantie du cadrage national des diplomes,
- La gratuité de l'inscription à l'université,
- La gratuité des soins médicaux pour les étudiants,
- La création d'un statut social étudiant,
- Une politique de construction et de rénovation des logements étudiants publiques,
- Une carte de séjour pour tous les étudiants étrangers,
- L'intégration des classes préparatoires et des grandes écoles à l'université,
- Un choix de nourriture "bio" aux Restaurants Universitaires sans augmentation des tarifs.