\\ MANIFESTATION GENERALE \\ le jeudi 19 mars 15.000 à 20.000 personnes manifestaient dans les rues de Tours! \\ ASSEMBLEE GENERALE INTER-UFR \\ RDV aux 2 Lions ce lundi 23 à 14h

jeudi 19 février 2009

Bilan de l'assemblée générale inter-UFR du 19 février

Les personnels et étudiants de l'université de Tours se sont réunis en Assemblée Générale Unitaire et inter-UFR le 19 février sur le site des 2 Lions. Voici un résumé succint de la séance :

Après un rapide rappel des revendications des enseignants-chercheurs et des étudiants, un EC prend la parole pour proposer l'ajout à la plateforme commune d'un point concernant la réforme sur la L1 Santé, ainsi que l'élargissement des la demande d'arrêt des suppressions de postes à tout le monde de l'éducation (primaire et secondaire compris).
S'ouvre alors un débat sur le rôle des lycéens et de leurs professeurs. Des enseignants prennent la parole pour indiquer qu'ils ont organisé des rencontres et des tables d'information sur les réformes dans des lycées, et ce à destination de tous : professeurs, lycéens et parents. L'assemblée s'accorde pour dire que le rôle des lycéens est crutial et qu'il faut tout mettre en oeuvre pour les sensibiliser à notre cause, sans pour autant les pénaliser en les incitant à manifester. Il est alors proposé et voté que la prochaine assemblée générale aura lieu un mercredi après-midi, habituellement libre pour les lycéens. La proposition d'élargissement à tout le monde de l'éducation est adoptée.

L'assemblée fait ensuite le bilan local de la mobilisation. Etudiants et enseignants se relaient pour faire le point sur chaque site :
  • Tanneurs : La mobilisation dure depuis début février. En plus des assemblées, des visites dans les sites du secondaire ont été organisées.
  • 2 Lions : Lors de la dernière AG ensgeinante, un comité de grève composé de représentants de chaque filière a été mis en place. Ce comité à rédigé le texte "Proposition pour l'université française". La grève n'est plus permanente mais effectuée une journée par semaine.
  • IUT [Tours N] : La grève dure depuis trois semaines, des barrages filtrants sont organisés pour distribuer des tract et communiquer. Les médias sont conviés à chaque évènement.
  • Musicologie : Les étudiants et enseingnants sont mobilisés bien que peu nombreux. Ils organisent des tables d'information, écrivent des chansons pour les manifestations et ont mis en place un comité de grève.
  • Grandmont : voir l'article bilan de l'assemblée générale de Grandmont du 17 février.

Le point suivant concerne les réponses du gouvernement aux revendications du monde de l'éducation et de la recherche. Un enseignant indique que la médiatrice choisie par Valéry Pecresse, Claire Bazy-Malaurie, est Président de Chambre à la Cour des Comptes ce qui, selon lui, montre que le problème actuel est toujours traité par le gouvernement comme une question financière dont il est urgent de se débarasser. Un étudiant fait ensuite remarquer le mutisme de Xavier Darcos quant à la réforme de masterisation des concours de l'enseignement, et cite Nicolas Sarkozy : "Les réformes doivent continuer".

La séance s'est terminé avec le mandat de trois enseignants (deux titulaires et un suppléant) et deux étudiants pour la prochaine coordination nationale universitaire. Un étudiant prend la parole pour invter tous les étudiants à une AG aux Tanneurs ce vendredi 20 février pour élir des mandatés pour la prochaine coordination nationale étudiante.

---------fin de séance--------

Propositions et résultats de votes de l'assemblée :

  • Élargissement de la plateforme commune de revendications à l'ensemble du monde de l'éducation : ADOPTÉE
  • Ajout à la plateforme commune de revendications du retrait de la réforme sur la L1 santé : REPORTÉ
  • Prochaine AG unitaire inter-UFR le mercredi 4 février 2009 : ACTÉE

mercredi 18 février 2009

Journée Nationale de Mobilisation

Après la mobilisation sans précédent de ces dernières semaones, le gouvernement n'a pas répondu à nos revendications et poursuit sa politique de mensonges et de provocations. Notre riposte doit être à la hauteur du mépris qui nous est témoigné. Elle doit aussi refléter la mobilisation de tous les acteurs du monde de l'éducation et de la recherche.

Rassemblons-nous pour la défense du service public d'enseignement :


Assemblée Générale Unitaire inter-UFR
Jeudi 19 10h, site des 2 Lions, amphi D

Assemblée suivie d'une

manifestation, départ à 14h pl. La Liberté.

mardi 17 février 2009

Bilan de l'assemblée générale de Grandmont du 17 février

Les salariés et étudiants mobilisés de l'UFR Sciences et Techniques, réunis en assemblée générale le 17 février 2009, ont voté et adopté ;

  • La rédaction d'une motion revendicative concernant le conseil d'UFR ordinaire du vendredi 20 février et un appel à se présenter en nombre devant la salle du conseil,
  • La rédaction d'une motion invitant les enseignants à vérifier et transmettre à l'administration les listes de présence des étudiants boursiers pour le premier semestre,
  • La rédaction d'une motion de soutient aux enseignants-chercheurs travaillant en relation avec l'entreprise STMicroeletronics,
  • La poursuite de la grève jusqu'au vendredi 20 février 2009 et la suspension de la grève durant la pause pédagogique. (Pour : 58 dont 18 enseignants, Contre : 24 dont 6 enseignants, 6 ABST et 1 N3PAV)
  • Le vote à bulletin écrit sur demande lors des prochaines assemblées.

La prochaine assemblée générale sur le site Grandmont se tiendra la lundi 2 mars 2009 à 8h.

lundi 16 février 2009

Assemblée Générale Etudiante inter-UFR du 16 février 2009

Les étudiants se sont réunis en assemblée générale inter-UFR ce lundi 16 février 2009 dans l'amphi 3 du site des Tanneurs.
Ordre du jour :
  1. Bilan de la Coordination Nationale Universitaire
  2. Bilan local
  3. Retours des commissions
  4. Perpectives et votes

Après lecture de l'appel de la coordination nationale étudiante par les mandatés de l'université de Tours, ceux-ci nous rapportent que de nombreux représentants des autres universités soutiennent les revendications de leurs syndicats et/ou partis et non celles de leurs Assemblées locales. Il est donc important pour l'AG Tours de continuer à fixer clairement qui doit la représenter et avec quel mandat.

Notons que la prochaine coordination aura lieu le 28 février 2009 à l'université d'Angers.
Les étudiants se relaient pour faire le bilan local de la mobilisation :
  • IUT Tours Nord : La mobilisation est forte, et des tables d'information sont en place.
  • 2 Lions : La première AG étudiante s'est tenu ce lundi matin et était principalement informative. 10 Enseignants étaient présents
  • Tanneurs : L'assemblée Générale des personnels inter-UFR a instauré un comité de liaison et appelle à une assemblée générale unitaire inter-UFR le jeudi 19 février à 11h, amphi A.
  • Département de sociologie : les enseignants ont voté la fin de la grève.

S'en suit un point sur les commissions :

  • Action : La commission désirer faire soumettre des moyens d'action au vote de l'assemblée. La question est portée au point "perspectives" de l'odre du jour.
  • Externe : La commission organise des diffusions de tracts à destination du public et invite à une assemblée publique le 5 mars 2009.
  • Interne : Ce vendredi 13, la commission a rédigé un tract explicatif au format A5, 4 pages à destination des étudiants non encore mobilisés [retrouvez ce tract ici]. Ce tract sera soumis au vote de l'assemblée pour distribution.
  • Animation : La commission, réunie chaque matin sur l'esplanade des Tanneurs, organise une vente de café et de thé à tarif libre au profit du fond de mobilisation. La commission souhaite de même reprendre la pièce de théâtre écrite par l'université de Grenoble pour organiser une représentation au profit du mouvement.

Après le bilan, le débat sur les perspectives est ouvert. La commission action souhaite faire voter ses principes d'action : blocages de lieux publics, occupations de lieux publics, gratuité forcée de services, actions symboliques spectaculaires, refus de chercher ou d'initier la violence, et détournement de matériel réversible (pas de dégradations sur le long terme). Tous ces points sont adoptés par l'assemblée.

C'est donc logiquement que l'assemblée adopte la proposition d'action symbolique émise par la commission action. Les étudiants sont invités à se réunir mardi 17 à 13h30 devant la salle Thélème. L'action sera suivie d'un debriefing (vers 17h)

Durant le débat plusieurs étudiants évoquent la possibilité de bloquer des sites de l'université. Le vote qui s'en suit n'acte pas cette proposition, mais adopte la mise en place d'un barrage filtrant le mardi 17 février au matin sur le site des Tanneurs. Les étudiants volontaires y sont attendu à 7h. Par la même l'assemblée légitimiste le tract de la commission externe. Celui-ci sera diffusé lors du barrage.

Le comité de liaison propose une assemblée générale unitaire et inter-UFR le jeudi 19 février à 10h dans l'amphi D du site des 2 Lions, suivie d'une manifestation à 14h. Cette proposition est adoptée.

Un étudiant intervient ensuite pour proposer la réquisition du bloc Thélème : les étudiants seraient seuls à gérer l'utilisation des amphis Thélèmes, A, B et C du site des Tanneurs. L'assemblée adopte cette proposition.

Enfin le vote principal concerne la reconduction de la grève jusqu'au lundi 2 mars 2009, adoptée à la majorité absolue. Une assemblée générale se tiendra ce même jour, l'heure reste à définir.

------- Fin de séance -------

Propositions et résultats de votes de l'assemblée :

  • Blocage du site des Tanneurs dès le 17/02 : REJETÉ [53 Pour, 90 Contre, 75 Abs, 9 N3PAV]
  • Etablissement d'un barrage filtrant: ADOPTÉ
  • Distribution du tract de la commission externe lors du barrage :ADOPTÉE
  • Action symbolique spéctaculaire le mardi 17 : ADOPTÉE
  • Assemblée Générale Unitaire et inter-UFR le jeudi 19 : ACTÉE
  • Réquisition du bloc Thélème dès le mardi 17 : ADOPTÉE

Assemblée Générale Unitaire du site Grandmont

Assemblée Générale Unitaire
Mardi 17 à 10h, bât. F


Venez nombreux pour réagir et voter les actions à mener!


Tract : Etudiants, mobilisons-nous!

Lors de l'Assemblée Générale Etudiante inter-UFR du 16 février, le tract de la commission externe a été adopté et sera donc diffusé sur tous les sites de l'université et sur des lieux publics. Voici l'intégralité du tract :


ETUDIANTS, MOBILISONS-NOUS!


Ce n'est un secret pour personne : l'université est en lutte ! Partout en France, les enseignants-chercheurs, se mobilisent pour défendre leur statut, attaqué par le gouvernement, et se battent contre la réforme des concours de l'enseignement dite de "masterisation". Plus généralement, leur mouvement exprime un malaise et une inquiétude quant à l'avenir de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Mais quand les médias parlent de ce mouvement de grogne, ils oublient bien souvent de dire que cette inquiétude est partagée par nombres d'étudiants. Ainsi, à travers les universités de tout le pays, des Assemblées Générales étudiantes se sont tenues ces derniers temps, rassemblant des milliers d'étudiants soucieux quant à leur situation et à l'avenir de l'enseignement.
Le constat que peuvent faire tous les étudiants aujourd'hui n'est guère positif.
D'un coté, notre situation économique et sociale ne cesse de se dégrader, avec notamment une hausse du cout de la vie, des loyers, des frais d'inscription, mal com­pensée par des aides sociales insuffisantes en nombre et en qualité. La conséquence de tout ceci est donc une explosion du salariat étudiant, avec de plus en plus de difficultés pour mener sereinement nos études. Aujourd'hui, 51% des étudiants doivent se salarier en concurrence de leurs études, 100 000 étudiants vivent en dessous du seuil de pauvreté...

Dans le même temps, le gouvernement remet gravement en cause
la qualité de nos études et nos outils de formation. La loi Liberté et Responsabilité des Université, mise en place l'an dernier malgré de fortes ré­sistances étudiantes, a ouvert un boulevard à la casse des Universités, à leur libéralisation et à leur mise en concurrence. Les réformes s'enchainent, avec comme seuls objectifs la baisse des coûts et la rentabilité, au profit d'intérêts privés et sur le dos des étudiants et personnels, enseignants ou non. Il s'agit ici d'une totale remise en cause de la mission de service public de l'Université.
Nous, étudiants, refusons de voir la dégradation de nos conditions de vie et d'études comme un progrès. Nous avons donc décidé de nous mobiliser pour défendre nos droits et en conquérir de nouveaux. Plusieurs Assemblées Générales ont déjà réuni des milliers d'étudiants partout en France. A Tours, un millier de personnes s'est déja réuni plusieurs fois dans l'amphithéâtre Thélème pour construire une lutte étudiante.
Nous sommes déterminés à nous battre pour ne pas laisser casser l'Université et la condition étudiante. Nous vous appelons à nous rejoindre dans les AG et les actions pour faire triompher ensemble les revendications étudiantes dévelop­pées collectivement (voir ci-dessous).

Pour un enseignement de qualité au service de tous
Avec l'objectif affiché de faire de l'Europe "l'économie de la connaissance la plus pu­issante du Monde", les objectifs de l'Université changent. Progressivement, on passe d'un service public d'enseignement -certes imparfait- à une Université-entreprise dont les maîtres-mots sont compétitivité et rentabilité.
Dans ce processus, la loi Liberté et Responsabilité des Universités, a marqué une étape. Cette loi a réduit la démocratie universitaire et donné des pouvoirs étendus au président, notamment sur les ques­tions de recrutement ou de gestion financière. Elle fait de l'Unive
rsité la gestionnaire de ses locaux et l'encourage à développer des financements privés par le biais de fonda­tions, accroissant de ce fait les inégalités de financement et donc la concurrence entre les Universités.
De cette loi LRU a découlé d'autres réformes allant dans ce sens d'une libéralisation accrue de l'Université et d'une mise en concurrence des Universités et des personnels entre eux.
Ainsi, la réforme du statuts des enseignants chercheurs, qui va les obliger à se vendre aux Universités, n'est qu'une con­séquence de la LRU et du rôle accru du président.
Quant au plan Campus, il prévoit d'accorder d'importants financements à seule­ment 10 pôles universitaires d'élite en France, renforçant par là les inégalités entre universités ainsi qu'entre étudiants, tous n'ayant pas la possibilité d'aller faire leurs études dans ces pôles d'excellence...
Avec la réforme de masterisation des concours, tous n'auront pas non plus la pos­sibilité d'enseigner. En effet, la fin des IUFM s'accompagne de la suppression de l'année de stage rémunérée, ce qui obligera l'étudiant à se payer une année d'études supplémentaire. De plus, cette réforme entrainera une formation d'enseignant beau­coup plus théorique, en déconnexion avec les réalités de l'enseignement.
Le plan Réussite en Licence, de son côté, prévoit de transformer la licence dans le sens d'une hyper spécialisation et d'une adaptation des formations aux besoins des entreprises locales, et annonce à terme la disparition de certaines filières. De plus, il substitue à des heures d'enseignement des heures de tutorat dispensées par des per­sonnels contractuels non qualifiés, accentuant de ce fait la précarité.
La LRU a permis également une modification des critères de financement de l'Université. Le passage de la norme SAN REMO à la norme SYMPA diminue la part liée aux besoins réels de l'Université pour développer un financement basé sur les résultats, la compétitivité des Universités (taux d'insertion professionnelle, présence aux examens), accroissant encore d'avantage les inégalités.
Toutes ces réformes vont dans un même sens de dégradation de nos condi­tions d'études pour servir les intérêts de quelques uns. Nous refusons de n'être qu'une variable d'ajustement dans le jeu des entreprises. Nous voulons une Uni­versité plus démocratique, qui délivre de vrais diplômes ayant une valeur recon­nue au niveau national ; un réel service public d'enseignement supérieur, de qualité et au service de tous.

Contre la dégradation des conditions de vie étudiantes
Il est clair aujourd'hui que les conditions de vie des étudiants se détériorent d'année en année. Aujourd'hui, plus d'un étudiant sur deux travaille en concur­rence de ses études pour les financer, et plus de 100 000 étudiants vivent en des­sous du seuil de pauvreté.
Les dépenses liées directement aux études ne cessent d'augmenter. Ainsi, à la rent­rée 2008-2009, les frais d'inscription ont augmenté de 2,5% en licence et de 5% en master et doctorat. En parallèle à cela, le coût de la vie suit une même progression, et la crise économique ne fait qu'aggraver la situation.
Ainsi, il devient de plus en plus difficile de se loger : le nombre de logements uni­versitaires proposé est dérisoire, à peine 150 000 places en Cité U sur toute la France pour plus de 2 millions d'étudiants, et le coût des locations chez des particuliers, sans compter les frais d'agence, ne cesse d'augmenter. Alors qu'une politique de rénova­tion et de construction de logements serait possible, le gouvernement préfère se moquer des étudiants en proposant de les loger dans des containers et en supprimant l'allocation ALINE de 300€ pour un premier logement.
Mais les dépenses d'un étudiant, ce ne sont pas juste un logement et des frais d'inscription, il faut aussi se nourrir, se soigner, se déplacer...ce qui devient de moins en moins évident.
Face à cette situation, le système de bourse actuel ne semble plus être une so­lution satisfaisante : seulement 30 % des étudiants y ont accès alors que plus d'un million en fait la demande chaque année. De plus, la modification des critères de calcul des points de charges qui a accompagné l'an dernier la mise en place d'un sixième échelon a entraîné une perte de plusieurs échelons pour de nombreux étudiants à la rentrée 2008.
De manière générale, le système des bourses, basé sur les revenus parentaux, ne répond pas aux aspirations légitimes de la jeunesse à l'autonomie. Aujourd'hui, c'est tout le système des aides sociales étudiantes qui est à revoir.
Mais face à cette situation, le gouvernement se contente cyniquement d'inciter les étudiants à s'endetter auprès des banques ou de développer des bourses au mérite, véritables in­struments de reproduction sociale.
La situation actuelle ne nous satisfait plus : les étudiants ne sont pas des enfants et ne devraient pas avoir à faire
l'aumône à qui que ce soit ; nous voulons également pouvoir nous consacrer pleine­ment à nos études et ne pas être contraints à des "jobs étudiants" aliénants. Aussi, nous voulons un véritable statut social étudiant, accompagné d'un revenu nous permettant une véritable au­tonomie. Nous voulons pouvoir étudier dans des conditions sereines.
Cela signifie donc également pouvoir étudier sans la peur d'être expulsé à tout mo­ment. Aussi nous voulons que l'obtention d'une carte d'étudiant donne automa­tiquement droit à une carte de séjour à tous les étudiants étrangers.

Plate-forme revendicative de l'Assemblée

Générale des Etudiants de Tours
L'Assemblée Générale des Etudiants de Tours, en toute indépendance des syndi­cats, organisations politiques, sectes et groupes affinitaires, a voté des revendications qui lui sont propres et qu'elle entend porter et polpulariser. Nous entendons par la lutte obtenir satisfaction de ces revendications, pour un enseignement supérieur de qualité au service de toutes et tous. Nos revendications se développent principalement sur deux axes : l'avenir de l'enseignement supérieur et la situation sociale étudiante.
  • Pour la défense et le développement du service public d'enseignement supérieur
  • Pour l'abrogation de la loi Liberté et Responsabilité des Universités (LRU), socle de toutes les attaques actuelles contre l'enseignement supérieur.
  • Pour l'abrogation du Plan Réussite en Licence.
  • Pour l'abrogation du Plan Campus.
  • Pour l'abrogation de la réforme de masterisation des concours de l'enseignement. -Pour l'abrogation du décret portant sur le statut des enseignants-chercheurs.
  • Pour un financement de l'Université en fonction des besoins et non des résultats, pour l'abandon du système SYMPA.
  • Pour un cadrage national des diplômes.
  • Pour la titularisation des personnels contractuels et une embauche massive de personnel non précaire.
  • Pour l'intégration des Classes Prépa et des Grandes Ecoles aux système universi­taire.
  • Pour la défense et l'amélioration des conditions de vie des étudiants
  • Pour un véritable statut social étudiant accompagné d'une réelle remise à plat du sys­tème d'aides sociales.
  • Pour la supression des frais d'inscription dans l'enseignement supérieur. -Pour les étudiants étrangers, l'obtention d'une carte d'étudiant donne automatique­ment droit à une carte de séjour.
  • Pour une politique de rénovation et de construction de logements étudiants.
  • Pour une gratuité de l'accès aux soins pour les étudiants.
  • Pour une nourriture bio au RU sans augmentation du prix des repas.
De manière générale, notre lutte se situe dans une combat global contre la remise en cause actuelle du service public, et contre un projet de société qui entend transformer les individus en simples variables d'ajustement au service des intérêts de quelques uns. Nous sommes donc solidaires de tous ceux qui luttent aujourd'hui en ce sens.
Assemblée Générale des Étudiants de Tours
Les revendications qui sont actuellement les nôtres sont susceptibles d'être modifiées dans de futures Assemblées Générales. Nous appelons l'ensemble des étudiants, mobilisés ou non, à les mettre au débat, à les discuter, à réfléchir dessus, à se les réapproprier et à nous rejoindre dans la lutte pour les faire tri­ompher.

Assemblée Générale des Étudiants de Tours

Assemblée Générale Etudiante

LES RÉFORMES LRU ET MASTERISATION : VOUS ÊTES DÉJÀ CONCERNÉS !


Assemblée Générale étudiante
lundi 16 à 12h30 bât F




Parmi les points abordés figurent :

  • Masterisation : la précarisation de l’enseignement,

  • La dégradation des conditions d’études,

  • Les revendications étudiantes,

  • Vos suggestions et questions sont les bienvenues.



DÈS À PRÉSENT, FAITES VALOIR VOS DROITS !

dimanche 15 février 2009

Coordination Nationale Etudiante du 14 et 15 février 2009

Ci-dessous la motion de la coordination étudiante :

Nous, étudiants de 63 universités réunis en coordination nationale à Rennes les 14 et 15 février, appelons à amplifier la mobilisation sur les universités par la grève réelle et reconductible des étudiants.

Les enseignants chercheurs exigent le retrait du projet de décret qui vise à transformer profondément leur statut. Cette réforme fait de l’enseignement une sanction. Cela va réduire considérablement la qualité des enseignements, donc celle de nos diplômes et donc celle de nos conditions de travail. L’enseignement supérieur est frappé par une série d’attaques majeures. Depuis plusieurs années et en particulier depuis l’adoption en catimini de la Loi LRU en 2007, contre laquelle s’était mis en place une forte mobilisation étudiante, une série de mesures visent à transformer profondément l’enseignement supérieur. Les objectifs de la classe dirigeante sont simples : soumettre les universités à des logiques de compétitivité, de rentabilité, les mettant en concurrence les unes avec les autres, les obligeant à recourir aux financements privés.

Nous, étudiants mobilisés, refusons la privatisation des universités et la soumission aux intérêts privés, nous refusons le développement d’un enseignement supérieur à deux vitesses. Nous refusons de nous voir délivrer des diplômes qui ne protègent pas dans le monde du travail et qui conduisent à la précarité. Nous ne serons pas de la chair à patrons.

La LRU est le cheval de bataille commun aux étudiants enseignants et personnels. C’est derrière le mot d’ordre de l’abrogation de la LRU que le mouvement pourra s’unifier. Face aux attaques actuelles contre l’enseignement supérieur, nous devons bloquer les suppressions de postes et exiger le retrait des réformes suivantes :

  • la LRU
  • celle dite du recrutement et de la formation des enseignants
  • celle dite de l’allocation des moyens
  • celle du statut des enseignants chercheurs
  • celle du contrat doctoral unique

Le mouvement contre le CPE et la Loi sur l’égalité des Chances a démontré que seule la lutte paie. La mobilisation en cours démontre la volonté de ne pas laisser passer la casse du service public d’enseignement supérieur. Les étudiants doivent s’engager dans la lutte pour défendre les facs, les diplômes et les conditions d’études. Pour gagner sur l’ensemble des revendications, nous avons besoin de généraliser la mobilisation étudiante, de la doter de revendications propres sur lesquelles il est possible de gagner. La semaine qui vient doit permettre de faire passer la mobilisation étudiante d’une mobilisation de solidarité passive à une grève majoritaire, réelle et active des étudiants, seule à même de stopper la logique de libéralisation et de casse du service public d’enseignement supérieur. Aujourd’hui, nous devons amplifier la mobilisation étudiante par la grève, les manifestations, la convergence des luttes.

La mobilisation étudiante doit se poursuivre dans la perspective de généraliser la grève à d’autres secteurs. Après la réussite de la journée de grève et de manifestation du 29 janvier, nous appelons au soutien de toutes les luttes en cours. Nous appelons d’ores et déjà à la nouvelle journée de grève et de manifestation interprofessionnelle à l’appel des syndicats de salariés le 19 mars prochain.

Sans attendre, nous devons poursuivre la grève étudiante, c’est-à-dire la cessation totale et reconductible des cours. Nous appelons à une journée nationale d’action étudiante le Mardi 17 février, nous appelons à une journée nationale de grève et de manifestation étudiante le Jeudi 19 février.